Identité ineffaçable
Malgré les efforts que l’on a fait pour l’intégration, de part des « hôtes » et des immigrés, l’identité ne peut pas être effacée. Le monde ne serait pas le « melting-pot » comme les États-Unis. C’est quelquefois une bonne chose, mais quelquefois une mauvaise chose. « La discrimination » ou « le racisme » appartenant au temps écoulé, on peut constater la stigmatisation et la marginalisation de certains groupes d’origine étrangère. Ils souffrent d’une image doublement stéréotypée : « sauvageons » de banlieu, qui sont souvent accusés d’être responsables pour la délinquance, et victimes d’un système social raciste et xénophobe.
Les immigrés sont deux fois plus touchés par le chômage que les non-immigrés.
Selon une enquête de l’INSEE en 2002, leur taux de chômage est à 16,4 %. Ils appartiennent à la couche plus défavorisée, occupent plus souvent des postes d’ouvriers ou d’employés, notamment non qualifiés.
Plus éloquent : aussi à diplôme égal, un étranger ou un immigré trouve moins facilement un emploi, et a moins de chance pour la promotion, notamment quand les différences d’origine sont apparentes.
Pendant les années de crise économique, l’xénophobie consiste moins à la perte de l’identité nationale, celle est moins évidente, mais plus à la diminution des postes et des ressources sociales (médecine, éducation,etc.) pour les Français. Certains les ont accusés d’avoir occupé les postes et conduit à la montée du chômage.
On ne peut pas se figurer d’une journée sans les immigrés en Europe.
Il y a des décennies s’est lancé un débat : « l’immigration, menace ou chance pour la France ? ». Maintenant, le débat sur l’immigration revient. Du fait de la faible natalité, du vieillissement de la population et du départ progressif de la génération de « baby-boom », on a envisagé le défaut de main-d’œuvre au Vieux Continent, ce qui a l’air contradictoire avec le taux élévé du chômage. Un rapport de l’ONU indiquait en 2000 que l’Europe aurait besoin de 700 millions de nouveaux immigrants d’ici 2050.
La tendance vers une immigration choisie : bras ouverts aux immigrés qualifiés et régulation des flux migratoires. Le ministre d’économie allemand estime que le pays a besoin de travailleurs qualifiés, notamment 220 000 ingénieurs, biologistes et techniciens d'ici à 2014 pour faire face aux besoins croissants des entreprises ; le patronat britannique dépend de la main d'œuvre bon marché que représentent les immigrés qualifiés non-européens ; les familles italiennes ont recours à des assistantes ukrainiennes, roumaines ou philippines pour prendre soins des personnes âgées.
Selon un sondage européen pour France 24 en 2007, pour 44% des Français, l'immigration n'est « ni une chance ni une menace ». Les Français prennent une attitude neutre vers les immigrés, tandis que cela constitue une question épineuse et les enjeux politiques dans les élections présidentielles.
les protestations contre les politiques des immigrés mexicains aux États-Unis
Les États-Unis, le « melting-pot », face à leur problème d’immigration.